quinta-feira, 12 de abril de 2018

Clair de lune, Paul Verlaine / Claude Debussy

Paul Verlaine por Gustave Courbet



CLAIR DE LUNE

Votre âme est un paysage choisi 
    (A vossa alma é uma paisagem escolhida)
Que vont charmant masques et bergamasques
    (Na qual vão encantando máscaras e bergamascas) 
Jouant du luth et dansant et quasi 
    (Tocando alaúde e dançando e quase) 
Tristes sous leurs déguisements fantasques. 
    (Tristes nos seus disfarces extravagantes.) 

Tout en chantant sur le mode mineur 
    (Enquanto cantavam em modo menor) 
L’amour vainqueur et la vie opportune, 
    (O amor vitorioso e a vida oportuna)
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur 
    (Não têm ar de acreditar na sua felicidade) 
Et leur chanson se mêle au clair de lune, 
    (E a sua canção mistura-se com o luar,) 

Au calme clair de lune triste et beau, 
    (No calmo luar triste e belo,)
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres 
    (Que faz sonhar as aves sobre as árvores)
Et sangloter d’extase les jets d’eau, 
    (E soluçar de êxtase os repuxos de água,)
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres. 
    (Os grandes repuxos de água esbeltos entre os mármores.)


Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869


«Clair de lune» de Paul Verlaine, o poema da canção homónima de Gabriel Fauré, composta em 1887, ouve-se na versão integral do divertimento Masques et Bergamasques, de 1919. Não se inclui na suite orquestral, mas foi um dos mais importantes motivos de inspiração deste espectáculo em que se alternam números de dança e de teatro. https://www.metropolitana.pt/Clair-de-lune-5533.aspx

A Suite Bergamasque de Claude Debussy (1862 - 1918) adquire o seu título a partir das máscaras da Comedia del Arte de Bérgamo e está inspirada nas Fêtes galantes de Verlaine.






O pianista Alexandre Tharaud e o acrobata Yoann Bourgeois comemoraram em 25-03-2018 o centenário da morte de Debussy com a curta-metragem sobre o terceiro movimento intitulado "Clair de lune".

Um homem parece desafiar as leis da gravidade ao pular e sair de um trampolim enquanto vai subindo uma escada branca que não leva a lugar algum. Trata-se de uma alegoria sobre os passos que damos ao longo da vida, entre subidas, suspensões e quedas sucessivas até ao Nada.






Análise literária do poema “Clair de lune”, de Verlaine




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Watteau, La partie carrée


«Clair de lune»: Introduction

C’est en 1869 que Verlaine fait paraître son recueil des Fêtes galantes, recueil de poèmes dans lesquels il décline des scènes de divertissement et de séduction sur des modes tantôt légers et galants, tantôt plus sombres et mélancoliques.
« Clair de lune »,  premier poème du recueil,  annonce cette richesse et cette ambigüité.
La description ambiguë d’une fête galante, entre gaieté et tristesse (I), se double du développement d’une correspondance âme-paysage dans une perspective symboliste apportant la mélancolie mais aussi l’apaisement (II).

I- La description ambiguë d’une « fête galante »

Ce bal masqué au clair de lune décrit par Verlaine est ambiguë : il est à la fois un moment de gaieté et de tristesse.

A – Un bal masqué enchanteur

Le terme de « fêtes galantes » qui donne son titre au recueil de poèmes désigne à l’origine des divertissements aristocratiques de plein air.
Ici, le titre de « Clair de lune » indique que la scène est nocturne. L’on constate également qu’il s’agit d’un bal masqué à travers les références aux « masques » (v.2) et « déguisements » (v.4).
Les deux premières strophes du poème décrivent en effet une fête masquée où la musique et la danse dominent.
Les verbes au participe présent composent pour beaucoup ce champ lexical de la fête : « vont charmant » (v.2), « jouant du luth » (v.3), « dansant » (v.3), « chantant » (v.5).
On peut noter que les personnages qui participent à cette fête ne sont pas individualisés.
Ils sont désignés au 2ème vers par la métonymie « masques » (l’objet sert à désigner la personne) et l’appellation de « bergamasques », soit des personnes dansant une danse de la région de Bergame.
Ce sont donc leur activité et leurs accessoires festifs qui les désignent, mais ils n’ont aucune identité propre, ce qui donne une impression de flou et d’irréalité.
L’utilisation du verbe « charmer » au vers 2 renforce cette idée en évoquant l’enchantement.

B – Gaieté et musicalité

Tout au long de la description du bal masqué, le poème accompagne la fête par sa musicalité propre.
La structure de « Clair de lune » est relativement classique, avec des vers réguliers de 10 pieds (décasyllabes) et des rimes croisées.
Cependant, on peut souligner les jeux internes de sonorités et de rythme qui suggèrent une atmosphère festive. Les « masques » et les « bergamasques » se répondent au vers 2 tandis que le début du vers 6 (« vainqueur ») crée une rime intérieure avec la fin du vers 5 (« mineur »).
Le mouvement de danse est transmis au lecteur à travers plusieurs procédés:
L’utilisation de plusieurs participes présents, puis la référence aux « déguisements » créent une assonance nasale en « an »entre les vers 2 et 5, qui donne un rythme dansant au poème.
Dans la même perspective, l’énumération du vers 3 découpe celui-ci en trois morceaux selon une certaine cadence (4/3/3) accompagnant la danse des personnages : « Jouant du luth /et dansant /et quasi ».
Que célèbrent cette musique et cette danse ?
Le poète évoque au vers 6  « l’amour vainqueur et la vie opportune », référence à une vision épicurienne de satisfaction des plaisirs.
Le fait que l’amour soit qualifié de « vainqueur » rejoint l’idée d’une fête galante, sentimentale.
Cependant, une contradiction se crée puisque cette victoire est chantée « sur le mode mineur », soit un ton plutôt doux, voire triste.
Transition : Cette contradiction souligne les jeux de faux-semblants et de dissimulation traversant cette atmosphère festive.

 C – Le thème de l’illusion et de la dissimulation

 Au-delà de leur statut d’éléments festifs, Verlaine nous présente aussi les masques et les « déguisements fantasques » (v.4) comme des instruments d’illusion et de dissimulation.
Le vers 4 porte cette ambigüité en décrivant les personnages «tristes sous leurs déguisements », où la préposition « sous » permet de marquer l’opposition entre l’extérieur et l’intérieur, les apparences et la vérité des sentiments.
L’enjambement entre les vers 3 et 4 rejette l’adjectif « tristes » en début de vers et permet ainsi la mise en valeur de cette tristesse.
La deuxième strophe du poème souligne également le décalage entre gaité extérieure et tristesse intérieure :
Elle met en parallèle la chanson chantée par les personnages (« Tout en chantant », v.5) et l’ambigüité de leurs sentiments : « Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur » (v.8).
L’utilisation du verbe « avoir l’air » place une nouvelle fois le regard sur les apparences pour en souligner le caractère trompeur.
Ces personnages évanescents de « Clair de lune » que l’auteur avait décrits par leurs apparences et leurs mouvements jouentdonc un jeu, celui du divertissement, de la galanterie et des plaisirs.
Mais ils cachent en vérité leur mélancolie sous des masques, comme des acteurs de théâtre. Le bal masqué est donc d’abord le bal « masquant», qui dissimule la vérité et la tristesse.

II – La correspondance du paysage et de l’âme

La correspondance du paysage et de l’âme dans « Clair de lune » est à la fois source de mélancolie et d’apaisement pour le poète.

 A – Le thème romantique du paysage-état d’âme

Dans « Clair de lune », Verlaine établit une correspondance entre âme et paysage grâce à la métaphore du premier vers : « Votre âme est un paysage choisi ».
Le « votre » initial, seule occurrence de la 2ème personne dans le poème, marque une adresse à la femme aimée selon les codes romantiques.
L’adjectif « choisi » évoque quant à lui un certain goût aristocratique, confirmant une tournure qui rappelle le madrigal (court poème galant).
Il ne s’agit cependant pas ici d’un poème d’amour galant, et la correspondance âme-paysage évolue de manière particulière et symbolique.
Après la réification du vers 1 qui fait d’un sujet abstrait (l’âme) une réalité concrète (le paysage), la relation semble s’inverser dans la 3ème et dernière strophe.
C’est maintenant le paysage lui-même qui s’anime et s’humanise, avec la personnification d’animaux (les oiseaux qui rêvent au vers 10) puis d’objets (les jets d’eau qui « sanglotent » au vers 11).
Ce thème romantique d’harmonie entre la nature et les sentiments est ici repris dans une perspective symboliste par Verlaine : c’est un jeu de correspondances qui permet de dépasser les apparences et de donner à voir la mystérieuse vérité du monde.

B – La mélancolie du clair de lune

On constate que le mouvement du poème représente un glissement progressif de la joie à la mélancolie.
La fête domine dans la première strophe mais le dernier vers indique déjà une transition vers le thème de la dissimulation.
Selon la même construction, le dernier vers de la 2ème strophe a un rôle de transition entre la musique festive et le retour au paysage : « Et leur chanson se mêle au clair de lune ». La fête semble se diluer dans le paysage, ce qui est renforcé par l’allitération liquide en « l » évoquant le mélange et la douceur.
La tristesse et la mélancolie l’emportent peu à peu, faisant tomber les masques.
Après les personnages tristes (v.4), c’est le clair de lune lui-même qui l’est (v.9) et les jets d’eau personnifiés que l’on voit « sangloter » (v.11) –l’image du jet d’eau pouvant évoquer métaphoriquement les larmes.
Il est important de souligner que cette tristesse s’accompagne d’une certaine douceur.
Le « mode mineur » du vers 5 évoque par exemple cette douce et triste musicalité.
De même, le clair de lune est défini au vers 9 par trois adjectifs : « calme », puis « triste et beau ». Cette dernière association constitue une antithèse intéressante qui lie beauté et tristesse.
On note enfin que la mélancolie s’accompagne d’un sentiment d’apaisement, comme le prouve le qualificatif « calme ».

C – L’apaisement du poète

Le glissement de la joie à la tristesse se double dans ce poème d’un mouvement progressif d’apaisement. Après le bruit et la foule des premiers vers, le décor se dépeuple et la nature reprend ses droits.
Ainsi, la première strophe pose les personnages de la femme aimée (« votre » v.1) puis des participants à la fête (v.2).
Dans la 2ème strophe ceux-ci ne sont plus présents qu’indirectement (« ils », v.7).
Ils disparaissent complètement dans la dernière strophe, qui n’est construite autour d’aucune proposition principale, mais seulement de relatives (« qui fait rêver » v.10) et de reprises.
On note en effet que le poète répète au vers 9 le clair de lune du vers 8, puis au vers 12 les jets d’eau du vers 11. Dans les deux cas, les éléments sont repris pour être développés à travers plusieurs adjectifs : le clair de lune devient un « calme clair de lune triste et beau » et les jets d’eau de « grands jets d’eau sveltes ».
Ce procédé d’amplification crée une musicalité en même qu’un sentiment d’apaisement.
Avec le retour à la solitude et au paysage, on a le sentiment d’une berceuse onirique, renforcé par l’utilisation du verbe « rêve » au vers 10.
C’est en effet par la disparition des faux-semblants festifs et galants que le poète peut revenir à la nature et à l’apaisement.
Et c’est pourquoi la tristesse se double d’une « extase », selon l’oxymore du vers 11 « sangloter d’extase ».
Le poème se clôt d’ailleurs sur le mot « marbre », qui désigne les statues du paysage mais évoque aussi symboliquement la mort –l’ultime apaisement.

«Clair de lune» : conclusion

Dans « Clair de lune« , Paul Verlaine développe avec force et subtilité plusieurs thèmes : l’éloignement progressif des illusionset mensonges des fêtes galantes coïncide avec un retour mélancolique à l’apaisement.
Les codes poétiques romantiques et galants dont s’inspire le poète sont également repris dans une perspective symboliste qui vise à dépasser les faux-semblants pour découvrir le sens caché et profond du monde.

Problématiques possibles à l’oral sur « Clair de lune » :

Comment est traité le thème du paysage dans ce poème ?
En quoi ce poème décrit-t-il un glissement de la gaieté à la tristesse ?
Quelle est la dimension symboliste du poème ?
Commentez la musicalité du poème et son lien avec les thèmes développés

Amélie Vioux, 2017
https://commentairecompose.fr/clair-de-lune-verlaine/

quinta-feira, 5 de abril de 2018

audiopoemas de «Chuva de Época»

no Youtube.
José Maria de Aguiar Carreiro, CHUVA DE ÉPOCA. Ponta Delgada, 2005
































CHUVA DE ÉPOCA | ÍNDICE
NADA NUNCA DE NINGUÉM 
Individualidade
Um lume escuro interior
Depósitos
Em corpórea presença
Condenação
Não procuramos o mesmo
Toca em mim
Mancha
Fragmentos de um discurso amoroso
O rosto aquele rosto
Yo simplemente te vi
Adeus
Ginete!
Actuo na comoção do espaço
Onda
O rio escavaca a sorte
Estes dias que nos separam
A casa onde nos abrigamos
O espaço incontido do presente
Voz desnivelada
Mastigação
Rapto
Um rio no meu cérebro
A morte precursora ou silenciosa imolação
Volveste
Figuras indigitadas
Ulisses na ilha de Circe
Teresa d’Ávila
Quixote
Senhora dos passantes
Carrego o quadro
Ausência
Amizade I
Amizade II
Mercador ou traficante
Face oculta
Densidade espectral
Emoções
Saída
Inscrição
O fraco momento da vida

O RISO DOS POETAS 
O riso dos poetas
Farsantes
Sente o tanger quente dos humanos
Um mínimo impulso
Voz reflexiva
Os animais-textos
As palavras
Acontece
O poeta
Uma valsa para Antília
Da reticência ao facto
Segredo aberto
Involuntária ficção
Entre paredes
Recitamos
A escrita
Voz percutora

CHUVA DE ÉPOCA | SOBRE A OBRA
Chuva de Época é o primeiro livro de poemas de José Maria de Aguiar Carreiro. A epígrafe que abre o livro, um verso de Jorge Luis Borges – “Somos a água, e não o diamante duro, / a que se perde, não a que repousa” –, coloca-nos de imediato perante um horizonte de leitura que o que se segue há de confirmar. Constituído de duas partes, “Nada Nunca de Ninguém” e “O Riso dos Poetas”, o presente poemário faz da(s) continuidade(s), melhor, da consciência dela(s), o chão do seu dizer ou, como se pode ler no poema “Estes dias que nos Separam”: “farei do gesto uma cópia / infinita dos gestos dos gestos”.
Da negatividade ontológica à negatividade temporal e psicológica, José Maria de Aguiar Carreiro procura, nos poemas que estão dentro, a completude impossível para uma palavra poética a que os advérbios (“Nada Nunca…”), que estão acima, nos sobreavisam para a ausência dela. A epígrafe reconfirma-se: não há presenças a que o dizer poético se possa juntar, nem continuidades de que a poesia seja o seu assomo de felicidade. Face à ausência – de si, dos outros e de um presente que nunca é –, que resta ao poeta senão a reafirmação dos advérbios? Chuva de Época instala-se no interior dessas ausências, para daí dizer o que dizer não se pode. O riso é o sinal desse impoder, e disso o poeta nos faz seus cúmplices.
Fernando Martinho Guimarães (Ponta Delgada, 2005)

(…) poética (…) elíptica, tan entregue á gramática do fragmento. Experimentei gratos reenvíos a outros lugares e textos. Por suposto ao Barthes de Fragments, un libro átopos por seguirlle o xogo. (…) Tamén Resnais, o Marienbad, non sei ben por que motivo, as poéticas todas ditas “do espazo”. Chuva de Época semella ser un libro francés aos meus ollos, cunha decidida tematización da espacialidade, da habitabilidade, dos ocos e os baleiros revisitados ou presaxiados, dos segmentos de vida formulada. Mediterráneo acaso malia o lugar onde foi pensado, grego na semántica como o foron algúns dos arcaicos, entregando case todo ao non dito ou só suxerido, e sendo á vez, en simultaneidade inesquivábel, metadiscursivos, reiterados e autorreferentes na textualidade que se demora como coordenadas non só da escrita senón tamén do experimentado, da vida en suma e dos seus azares obxectivos.
 Arturo Casas (Santiago de Compostela, 2006)





O autor


José Maria Aguiar Carreiro 2005
José Maria de Aguiar Carreiro
Nasceu no concelho de Nordeste da ilha de São Miguel, a 20 de junho de 1970.
Cursou Línguas e Literaturas Modernas (variante de Estudos Portugueses) na Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa.
Em 2005 publicou, em edição de autor, o seu primeiro livro de poesia, CHUVA DE ÉPOCA, com o apoio da Direcção Regional da Cultura dos Açores.
Colaboração em revistas e antologias literárias, como por exemplo: revista Arte & Manhas (Angra do Heroísmo, Verão 2006); revista Magma nº 3 (Dezembro 2006, Lajes do Pico, Edições Atlânticas); revista Arraianos nº VII (2008) e Arraianos nº VIII (2010) – Santiago de Compostela, Alvarellos Editora; revista de poesia e imagem Big Ode nº 3, nº 6, nº 7 (Almada, 2007-2009);  revista-blogue de poesia Inefável nº 1 (2007); Seixo Review Artes & Letras  nº 9 (2008); revistaliterária da Universidade dos Açores NEO nº 9 (2009); revista Transe Atlântico nº 0, Junho 2010; Porto Alegre – Açores: Poesia GeminadaEdições Caravela – Instituto Cultural Português, RS – Brasil, 2013.
Entrevistas ao Açoriano Oriental (Ponta Delgada, Fevereiro de 2008), ao Expresso das Nove (Ponta Delgada, 19 de Fevereiro de 2010) e à Rádio Vizela(2018-02-14).
Programa radiofónico Hora de Poesia sobre José Maria de Aguiar Carreiro, por Conceição Lima, a “madrinha dos poetas” (Rádio Vizela, 2018-02-14).
CHUVA DE ÉPOCA - Canções para o tenor Marcel Beekman e o Ensemble Ciudate  integradas no espetáculo VIAGEM NO TEMPO, gravado na Holanda, em 19-02-2011, pela Rádio 4. Composição de Kees Arntzen. Poemas de José Maria de Aguiar Carreiro.

Traduções:
Tradução do poema “O rosto aquele rosto” por Maria João Fernandes e Vítor Vicente integrado em “Poesía en Big Ode”, concerto/performance por Rodrigo Miragaia, Maria João Fernandes, Sara Rocio e Vítor Vicente da Revista Big Ode(Almada, Portugal) para o Edita 08, organizado pelo poeta Uberto Stabile, que teve lugar em Punta Umbria, Huelva, entre 30 de Abril e 3 de Maio de 2008.
Azoru Salu – Dzejas Antologija (Izdevnieciba, Minerva, 2009). Antologia de Poesia Açoriana publicada na Letónia e traduzida pelo poeta Leons Briedis.




CARREIRO, José. “audiopoemas de «Chuva de Época»”. Portugal, Folha de Poesia, 05-04-2018. Disponível em: https://folhadepoesia.blogspot.com/2018/04/audio-poemas-de-chuva-de-epoca.html